Nouveau programme pour le Congrès de la Convergence nationale
Montréal, 5 mai 2013 – Le Nouveau Mouvement pour le Québec (NMQ) annonce que le Congrès de la Convergence nationale, qui aura lieu les 24, 25 et 26 mai prochains à la salle Marie-Gérin-Lajoie de l’Université du Québec à Montréal, s’ouvrira le samedi matin avec une conférence du sociologue et professeur émérite Guy Rocher, suivie d’un panel réunissant les Partenaires pour la souveraineté de 1995. Celui-ci réunira Jacques Létourneau, président de la CSN, Daniel Boyer, secrétaire général de la FTQ, Raymond Legault, président de l’UDA, Gilles Grondin, directeur général du Mouvement national des Québécois(e)s (MNQ), François Saillant, militant pour les droits sociaux et coordonateur du FRAPRU ainsi que d’autres invités. Ce panel sera animé par Pierre Guillot-Hurtubise, ancien coordonnateur des Partenaires.
Ce sera donc la première fois, en plus de 15 ans, que ces Partenaires seront rassemblés autour d’une même table pour faire le point sur la nécessaire collaboration entre les organisations de la société civile et le mouvement indépendantiste. « L’objectif ici est de remobiliser les acteurs de la société civile afin de remettre l’indépendance du Québec au cœur de leurs revendications politiques. Il s’agit là d’un repositionnement essentiel à la mise en commun de toutes nos forces », affirme Jocelyn Desjardins, président et coporte-parole du NMQ.
Le Congrès de la Convergence nationale débutera vendredi le 24 mai avec une soirée-spectacle préparée par le dramaturge et comédien Alexis Martin. La question « Agissons-nous en tant que nation? » sera au cœur de cette soirée inaugurale.
Le Congrès se poursuivra le samedi 25 mai en matinée avec une série de présentations regroupées sous deux grands thèmes : convergence nationale et convergence électorale. Chacun de ces thèmes sera décliné en sous-questions qui seront débattues en ateliers l’après-midi :
Vers une Convergence nationale :
- Quelles stratégies référendaires aujourd’hui? Comment la stratégie référendaire ou le processus d’accession à la souveraineté doit-il évoluer pour répondre à la conjoncture historique actuelle? Les référendums et les stratégies référendaires de 1980 et de 1995 sont-ils des scénarios qu’il est souhaitable de reproduire? Quelles options se présentent à nous?
- Comment remobiliser les citoyens et les organisations? Quels rôles pour les grands partenaires (organisations de la société civile)? Comment organiser une mobilisation non partisane sur la souveraineté?
Vers une Convergence électorale :
- Comment établir une plateforme politique commune? Quels seraient les grandes lignes d’un socle commun? En cas de gouvernement d’alliance, quelles priorités communes?
- Quel mode de scrutin pour le Québec? Quelles propositions seraient susceptibles de contribuer à améliorer la démocratie québécoise?
- Comment retrouver une majorité parlementaire souverainiste? Des primaires souverainistes à trois partis sont-elles possibles? Si oui, comment? Est-il possible de trouver une manière de répartir des comtés afin d’obtenir une majorité parlementaire pour les partis souverainistes? Quelles autres formules pourraient favoriser une majorité parlementaire souverainiste?
Le dimanche 26 mai débutera avec la présentation des synthèses d’ateliers dont les propositions seront débattues en plénière. Ces délibérations mèneront ensuite à l’adoption d’un plan d’action de convergence nationale et électorale dont le contenu sera repris dans la Déclaration de Convergence du mouvement indépendantiste. « Le but est en fait de remettre aux citoyens un outil politique dont ils pourront se servir pour exiger une ouverture au sein de leurs instances respectives et une collaboration en faveur de la Convergence de l’ensemble des forces indépendantistes », précise Lauréanne Daneau, coporte-parole du NMQ.
L’ex-premier ministre du Québec, M. Bernard Landry, prononcera le discours de clôture du Congrès.
Le NMQ annoncera d’ici à mardi les noms des personnalités choisies pour le discours d’ouverture de dimanche ainsi que pour venir poser les termes du débat dans la partie de son Congrès portant sur la Convergence nationale. Les noms de personnalités choisies pour diriger la plénière du dimanche et pour venir discourir des enjeux d’une convergence électorale seront annoncées d’ici à jeudi.
Enfin, le Nouveau Mouvement pour le Québec lancera dans les semaines qui suivent une vaste campagne publicitaire afin d’inviter un maximum de citoyens et d’organisations au Congrès de la Convergence nationale.
Le Nouveau Mouvement pour le Québec a été fondé à la suite de l’élection du 2 mai 2011. Il s’est notamment fait connaître par la publication du manifeste Brisons l’impasse en août 2011. Principal organisme derrière l’Appel au Front Uni de l’été 2012, le NMQ compte aujourd’hui plus de 10 000 sympathisants. Le Congrès de la Convergence nationale qu’il organise du 24 au 26 mai constitue en quelque sorte une poursuite de l’oeuvre du Front Uni. Ce Congrès est entièrement payé par des contributions de citoyens.